Vaincre
la faim,
c’est
possible.
Alors que le monde s’achemine vers une crise alimentaire mondiale sans précédent, le CCFD-Terre Solidaire prouve sur le terrain que des solutions concrètes existent. Depuis plus de 60 ans, la première ONG française de solidarité internationale agit aux côtés des populations les plus vulnérables contre toutes les formes d’injustices, et en premier lieu, celle de souffrir de la faim. Car vaincre la faim, c’est possible. Mais comment faire ?
Agir maintenant
Un tiers de l’humanité est aujourd’hui en situation d’insécurité alimentaire, sans accès régulier à une quantité suffisante d’aliments sains et nutritifs pour une croissance et un développement normaux, une vie active et saine. Un chiffre en augmentation pour la sixième année consécutive, après des décennies de baisse.
En cause ? La hausse constante des inégalités, la multiplication des crises climatiques et les conflits. Après la pandémie de Covid-19 ayant précarisé des milliards d’individus, la guerre en Ukraine a entraîné une flambée des prix alimentaires sans précédent et qui touche en premier lieu les populations les plus vulnérables.
La faim n’a pourtant rien d’une fatalité, et de nombreuses actions ont fait leurs preuves partout dans le monde. L’objectif commun à toutes ces actions ? Ne pas produire plus, mais mieux, grâce à une agroécologie paysanne et solidaire favorisant la sécurité alimentaire. Des modes de production responsables, équitables, durables et territorialisés qui peuvent aider tout un chacun à manger à sa faim et à vivre dignement. Et que nous pouvons tous, à notre échelle, accompagner.
« Nous ne faisons jamais “à la place de” mais “avec eux”.
Sylvie Bukhari-de Pontual, Présidente du CCFD-Terre Solidaire.
Nous n’envoyons ni expatriés ni matériel sur le terrain.
Notre accompagnement repose sur un appui financier mais également sur un accompagnement humain à la conduite de projet, des échanges d’expertises, des formations, une mise en réseau au niveau local, national ou international. »
Agir sur place
Depuis sa création en 1961, le CCFD-Terre Solidaire plaide pour une répartition équitable des richesses et pour la défense des droits humains : il s‘agit de soutenir des associations partenaires locales afin qu’elles puissent réaliser elles-mêmes leurs projets de développement. Car ce sont elles qui détiennent les solutions adaptées aux réalités de leurs territoires.
Concrètement ? Le CCFD-Terre Solidaire fournit un appui financier et humain permettant la conduite de projets, des échanges d’expertises ou des formations. Grâce à une mise en réseau au niveau local, national ou international, l’association soutient notamment des projets d’agriculture familiale, d’agroécologie, d’agroforesterie, de défense des Droits humains, d’égalité femmes-hommes… Autant de programmes qui permettent à chacun de vivre dignement, tout en renforçant les communautés. Et les résultats sont là : l’ONG accompagne plus de 500 associations partenaires dans 70 pays, revendiquant chaque année un impact positif sur plus de 2,4 millions de personnes.
Agir ensemble
Pour le CCFD-Terre Solidaire, vaincre la faim, c’est possible. De nombreuses solutions existent, et elles sont portées par Mina, Masnuah, Joaquin, et tant d’autres.
En Mauritanie, Bakary s’est formé à l’agroécologie via un programme de l’association GRDR avec le CCFD-Terre Solidaire. Après avoir longtemps été tenté par l’exil,
il a fait le pari de la terre et gère aujourd’hui une exploitation agricole qui contribue à l’autonomie alimentaire de son pays.
Le courage et l’espoir définissent également la renaissance de Joaquin, agriculteur bolivien acculé après des années de monoculture intensive ayant ruiné ses terres. Grâce à la CIPCA soutenue par le CCFD-Terre Solidaire, il a découvert l’agroforesterie, replanté des arbres et diversifié ses cultures, redonnant vie à l’environnement tout en générant des revenus pour toute sa famille.
En République Démocratique du Congo, c’est Salama-Maria qui après dix ans de guerre, de violence et de fuite, a pu se reconstruire grâce à l’Union des femmes paysannes du Nord-Kivu soutenue financièrement par le CCFD-Terre Solidaire. Comme 3000 autres femmes accompagnées par l’association, elle a pu louer un champ lui permettant de vivre et de nourrir sa famille en toute autonomie.
Une force de vie qui anime de la même façon Mina, agricultrice marocaine ayant converti son exploitation à l’agroécologie grâce au partenariat entre
le CCFD-Terre Solidaire, la Fédération Nationale du Secteur Agricole et l’association Terre et Humanisme Maroc. Bilan ? De nouvelles cultures sans pesticides, économes en ressources et en énergie, qui ont fait de Mina une véritable ambassadrice de l’agroécologie.
Autant de parcours de vie qui prouvent jour après jour que vaincre la faim, c’est possible. Ensemble.
4 solutions pour lutter contre la faim
#1
Enclencher
une transformation
de nos modèles agricoles
et alimentaires vers
l’agroécologie
#2
Réguler
les multinationales
et les marchés
#3
Défendre
les droits des paysannes
et des paysans et lutter contre l’accaparement des terres
#4
Œuvrer
pour la paix
